Boiseries en bois laqué bleu et blanc qui... - Lot 258 - L'Huillier & Associés

Lot 258
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4000 - 6000 EUR
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Résultat : 52 000EUR
Boiseries en bois laqué bleu et blanc qui... - Lot 258 - L'Huillier & Associés
Boiseries en bois laqué bleu et blanc qui garnissait l'ancien salon chinois de la Reine Marie Leszczynska au château de Mouchy, comprenant : - deux portes à double battant et encadrements - quatre panneaux plaqués de miroirs gravés (300 x 64 cm) - dix panneaux de différentes tailles - grand miroir de boiserie (envrion 250 cm) - deux boiseries à porte simple et trumeau Style Régence, XIXe siècle (usures et acc) 300 x 190 cm pour les portes On y joint un extrait encadré du testament de la Reine, léguant le cabinet à la comtesse de Noailles. L'ensemble de ces boiseries servait d'écrin au « cabinet des Chinois » de la reine Marie Leszczynska, conservé aujourd'hui au Château de Versailles. Il constitue l’un des derniers et rares ensembles peints du XVIIIe siècle encore préservés. Commandés en 1761 par la Reine, les toiles de ce cabinet chinois étaient conservés avant leur acquisition récente par Versailles, par la descendance de la comtesse de Noailles. " Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, fait installer en 1747 un « cabinet chinois » dans son appartement intérieur, à l’emplacement de la future bibliothèque de Marie-Antoinette. Dès 1761, elle décide de le remplacer par un ensemble de toiles dit, cette fois, « cabinet des Chinois ». Les tableaux sont exécutés par cinq peintres du Cabinet du roi, Coqueret, Frédou, de La Roche, Prévost, Jeaurat, ainsi que par la Reine, peintre à ses heures. Le témoignage de Madame Campan, lectrice de Mesdames, minimise toutefois l’implication de la royale artiste : « [La Reine] ne s’était réservé que les draperies et les petits accessoires. » Au coeur de ses cabinets intérieurs, dans cet espace que Marie Leszczynska appelle son laboratoire, les toiles sont encastrées dans des lambris. Marie Leszczynska meurt en juin 1768. Par testament, elle a légué le « cabinet des Chinois » à sa dame d’honneur, la comtesse de Noailles. Les oeuvres sont alors transportées, avec miroirs et lambris,
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