René LALIQUE (1860-1945) Coupe "Pommes... - Lot 315 - L'Huillier & Associés

Lot 315
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René LALIQUE (1860-1945) Coupe "Pommes... - Lot 315 - L'Huillier & Associés
René LALIQUE (1860-1945) Coupe "Pommes de pin", modèle créé en 1902, en argent ornée d'un verre soufflé opalescent dans la monture. Signé LALIQUE et N° 27 sur le pourtour de la base. Hauteur : 19 cm - Diamètre : 9.9 cm (coupe) et 10.5 cm (base) La coupe N° 24 est conservée dans les collections du Musée du Petit palais à Paris. A partir de 1902, Lalique se consacre principalement à la fabrication de verreries artistiques. La coupe Pommes de pin se situe à une époque-charnière de son œuvre et réunit les ressources combinées de l'orfèvrerie et de l'art du verre. L'artiste a soufflé, dans une monture en argent, un verre blanc laiteux dont les transparences bleuâtres rappellent la matière des opales. La technique du verre soufflé dans une structure métallique a été employée par Lalique dans d'autres coupes et calices dionysiaques, à décor de vignes ou d'épis de blé" et celui du Musée Lalique retient les éléments suivants : "Si René Lalique Bijoutier utilisait le verre dans ses créations de bijoux, à partir de 1898, ses recherches prennent une nouvelle dimension. A cette date, il achète la propriété de Clairefontaine, près de Rambouillet, et y aménage un atelier de verrier. Si l'on sait qu'il a demandé à visiter la verrerie d'Emile Gallé à Nancy à la veille de s'y installer, son organisation elle-même n'en demeure pas moins inconnue. Au regard des pièces produites - qui nécessitent des fours de fusion et de recuisson importants, il faut imaginer une véritable petite usine. C'est là qu'il fait fabriquer ses premiers verres soufflés. Encore loin des productions en série qu'il développera plus tard, il s'agit néanmoins d'une technique de soufflage dans un moule. Mais un moule précieux, souvent en argent ou en bronze ciselé, qui reste solidaire du verre qu'il enserre pour devenir monture. La partie métallique donne la structure de la pièce, tandis que la paraison vient, par la pression du souffle, prendre place dans les vides aménagés à cet effet. Ces œuvres, relevant de la tradition de l'orfèvrerie, présentent également de nombreux points communs avec les émaux cloisonnés à jour que Lalique aimait à employer. Constituant une charnière dans l'évolution de son œuvre, ces objets sont à la fois rares du fait de leur préciosité, mais également en raison des difficultés techniques de l'association à chaud de ces métaux avec le verre. Le contraste entre les matériaux les rend exceptionnellement expressifs, la solidité du métal mettant en valeur les qualités du verre, tandis que la fragilité de celui-ci est révélée par l'armature. Un accord parfait lie les deux matériaux, la transparence du verre étant rehaussée par l'opacité du métal." Catalogue raisonné: Félix Marcilhac, "Lalique , catalogue raisonné", p.32 avec mention que le modèle a été présenté au salon de 1902, différent de la coupe homonyme n° D, p 804. Expert : Monsieur Côme Remy
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